La promotion actuellement à l’INET : 𝐃𝐨𝐧𝐞𝐥𝐥𝐚 𝐌𝐞𝐚𝐝𝐨𝐰𝐬 (2023-2024)

La 6ème promotion des élèves-ingénieurs en chef territoriaux a choisi le nom de Donella Meadows pour les représenter.

Donella Meadows, scientifique et enseignante, est la co-autrice principale du rapport éponyme. Le rapport Meadows, aussi connu sous le nom “The Limits to Growth”, ouvre une réflexion, dès 1972, sur notre système de développement. Bien que porteur d’un constat sombre, ce livre prône un message d’espoir : l’Homme peut créer une société dans laquelle il peut vivre indéfiniment sur Terre, s’il s’impose des limites à lui-même et à sa production de biens matériels. Passionnée par l’écologie, Donella est une militante engagée qui tissera le lien entre le monde scientifique et la mouvance écologiste. Tout au long de sa carrière, elle va chercher à défendre et à développer sa vision d’équité et de durabilité de la société, à contre-courant de l’avis de l’époque.

Promotion Donella Meadows

Les élèves se retrouvent particulièrement dans les valeurs de cette femme dont le courage, l’engagement pour l’intérêt général, ainsi que le sens du partage, se révèlent aujourd’hui comme des actes précurseurs. Ils adhérent au constat établi par ce rapport et à la réflexion qu’il a ouverte, étant convaincus de la nécessité de respecter l’environnement et de favoriser l’équité sociale, afin d’assurer une viabilité décente à l’ensemble des habitants de notre planète. Les collectivités territoriales, au sein desquelles les élèves de la promotion Donella Meadows exerceront demain leurs responsabilités, demeurent les premières conceptrices des solutions à mettre en œuvre à travers les politiques publiques qu’elles portent.

Lien vers le compte linkedin des élèves ingénieurs en chef

Lien vers le recueil des CV de la promotion

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Découvrez le tout nouveau bureau IngéChef 2023 élu lors de notre Assemblée Générale du 6 juillet !

Nous sommes heureux de vous présenter le tout nouveau bureau IngéChef 2023, élu lors de notre Assemblée Générale qui s’est tenue le 6 juillet. Votre confiance est d’une importance capitale, et nous souhaitons vous exprimer notre sincère gratitude. En tant qu’équipe élue, nous sommes engagés à poursuivre nos actions en faveur des territoires, de la fonction publique territoriale, du cadre d’emploi, ainsi que de l’accompagnement au concours et à l’examen professionnel !

Bureau de l'association ingénieur en chef

Laissez-nous vous présenter les membres du bureau IngéChef 2023, chacun et chacune apportant son dévouement :

Au-delà du bureau exécutif, nous avons également le plaisir de compter sur le soutien de ces membres engagés, contribuant à l’avancement de nos missions :

Nos engagements
Au sein d’IngéChef, notre objectif est de promouvoir le développement des territoires tout en soutenant activement la fonction publique territoriale. Nous œuvrons également à créer un cadre d’emploi favorable à la réussite de chacun, en offrant un accompagnement de qualité pour les concours et les examens professionnels.

Nous sommes impatients de continuer cette aventure avec vous tous, en faisant de notre mieux pour contribuer au progrès des territoires et à l’épanouissement de la fonction publique. Suivez-nous pour rester informés de nos actions et initiatives à venir ! N’hésitez pas à partager vos idées et à vous engager avec nous.

Nous vous remercions de votre soutien constant et de votre confiance envers IngéChef. En avant pour de nouveaux succès ensemble !

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Colloque IngéChef 2023 : un essai transformé !


Le 2ème colloque IngéChef s’est déroulé sous le signe de la nécessaire complémentarité des managers et agents composant les collectifs des collectivités territoriales, utilisant la métaphore du rugby pour illustrer cette idée. Cet événement a été divisé en trois parties, abordant des sujets d’importance tels que la transition énergétique, l’intelligence artificielle et le cadre d’emploi d’ingénieur en chef.

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La première partie du colloque a mis en avant l’enjeu crucial de la transition énergétique. Les discussions ont porté sur les défis et les opportunités liés à ce domaine en constante évolution. L’énergie est au cœur des préoccupations actuelles, et il est essentiel d’explorer des solutions durables pour un avenir meilleur.

L’intelligence artificielle a été le sujet marquant de la journée, car cette technologie a le potentiel de transformer nos façons de travailler rapidement. Les intervenants ont souligné l’importance de son utilisation adaptée pour améliorer notre relation avec les usagers et optimiser les processus internes des organisations. Cependant, des réflexions supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement son impact sur la société.

Enfin, le colloque a abordé le cadre d’emploi d’ingénieur en chef, mettant en lumière les compétences et les responsabilités de ce poste clé dans les collectivités territoriales. Les échanges ont permis de mieux appréhender les enjeux spécifiques liés à cette fonction et les perspectives d’évolution pour les professionnels concernés.

L’événement a été marqué par la présence d’invités de qualité et des discussions passionnantes autour de grands enjeux sociétaux. L’humour n’était pas en reste, grâce à la plume facétieuse de Tommy qui a su apporter une touche légère à l’ensemble des échanges.

Cette journée riche en connaissances et en partages a été rendue possible grâce aux précieux partenaires du colloque : GMF Assurances, Agence France Locale, Manty, La Gazette des communes, Sciences Po, CASDEN Banque Populaire, Dirigeantes & Territoires, La Cordée, et l’Association Des Territoires aux Grandes Écoles.

Nous tenons à remercier chaleureusement tous les participants pour leur contribution à cette journée exceptionnelle. Le 2ème colloque IngéChef a été une réussite, et nous avons hâte de vous retrouver pour de prochains événements aussi enrichissants !

Restez connectés pour plus d’actualités sur les colloques, les collectivités territoriales, la transition énergétique, l’intelligence artificielle et bien d’autres sujets passionnants.


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SAVE THE DATE: Master Class avec Martin Hirsch sur le thème “l’Engagement : thèse, antithèse, synthèse”


Dans le cadre du partenariat entre l’association IngéChef et Sciences Po, nous avons le plaisir d’inviter l’ensemble de nos adhérents à une Master Class animée par Martin Hirsch, qui se tiendra le 10 juillet prochain. Cette Master Class portera sur la thématique captivante de “l’Engagement : thèse, antithèse, synthèse”.

Martin Hirsch, ancien Directeur Général de l’AP-HP et actuel Président de l’Institut de l’Engagement, sera le conférencier principal de cet événement. Son expertise dans le domaine de l’engagement est reconnue et sa présence promet des échanges riches et inspirants.

Sciences Po

Nous vous invitons à participer à cette Master Class en suivant le lien d’inscription présent dans l’invitation qui vous a été envoyée par e-mail. Assurez-vous de confirmer votre présence dès que possible, car les places sont limitées.

Ne manquez pas cette occasion unique de bénéficier des enseignements de Martin Hirsch et de découvrir de nouvelles perspectives sur l’engagement. La Master Class s’annonce comme un événement incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’administration territoriale et à l’engagement citoyen.

Réservez dès maintenant cette date dans votre agenda et préparez-vous à une journée stimulante et enrichissante. Nous sommes impatients de vous retrouver lors de cette Master Class exceptionnelle !

Restez connectés pour plus d’informations sur nos partenariats et nos prochains événements liés à l’administration territoriale et à l’engagement.


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Colloque Ingéchef 2023 ⬇ PROGRAMME ⬇

A quelques jours du colloque, retrouvez le programme complet et détaillé de cette journée qui s’annonce déjà exceptionnelle !

Une journée éclectique avec la présence de professionnels de la territoriale, des spécialistes de design des politiques publiques ou encore des sportifs de haut niveau !

Alors rdv à Paris, dans les locaux de la GMF Assurances le 16 juin !

Pas encore inscrit ? ➡️ Le colloque est ouvert à tous. Inscription au lien suivant : https://lnkd.in/g4m9XXjg ✅

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Le bilan carbone : un outil au service de la mise en œuvre des stratégies globales et sectorielles (1/2)

Comment faire le lien entre le bilan carbone et les activités opérationnelles ?

Cyril Cassagnaud, élève ingénieur en chef territorial jusqu’à fin mars 2023 propose une solution opérationnelle pour assurer la transition écologique au sein des collectivités :
1️⃣ Concevoir une gouvernance systémique, avec une boucle de rétroaction pour suivre l’avancement de la stratégie environnementale.

Pour mettre en place cette boucle de rétroaction, le bilan carbone doit être mis au centre du jeu.
Aujourd’hui, le bilan carbone est parfois vu comme une obligation réglementaire fastidieuse, tant pour les personnes qui collectent les données, que pour celles qui les fournissent. Cela ne favorise pas l’appropriation de la comptabilité carbone par les directions opérationnelles d’une organisation.

bilan carbone outil service strategies globales sectorielles

L’idée est de faire du bilan carbone un outil pivot au service du pilotage des stratégies globale et sectorielles, de lui donner le rôle de capteur.
A l’instar d’un capteur de température qui vise à réguler la température d’une pièce en fonction d’une température de consigne, le bilan carbone aurait pour vocation à mesurer annuellement les actions de la collectivité pour suivre le rythme de réduction des émissions de GES.

2️⃣ Trois piliers sont nécessaires pour cadrer et suivre une stratégie en matière environnementale :

➡ La définition des objectifs est un préalable pour suivre et évaluer les politiques publiques ;

➡ Les données et indicateurs en matière environnementale doivent servir à rendre compte de l’atteinte des objectifs stratégiques et opérationnels ;

➡ Il est nécessaire d’établir une typologie commune d’indicateurs, en fonction des thématiques de la transition écologique. Par exemple, s’agissant du changement climatique, 3 types d’indicateurs pourraient être suivis :

📍 Indicateurs de suivi, qui font état de l’avancement d’une activité.
– Ex : nombre d’arbres plantés, nombre de points lumineux rénovés

📍Indicateurs de performance, qui renvoient à l’intensité carbone d’une activité sectorielle.
👉 Ils permettent d’apprécier l’efficience des actions et politiques publiques.
– Ex : émissions de kgCO2eq/ha d’espaces verts entretenus

📍Indicateurs de résultat qui renvoient à l’impact sur les émissions de GES.
👉Ils permettent d’apprécier l’efficacité des actions et politiques publiques.
– Ex : réduction des émissions de CO2eq liée à l’optimisation de l’éclairage public

Lien vers le post Linkedin : https://www.linkedin.com/posts/cyril-cassagnaud_la-semaine-derni%C3%A8re-sachevait-mon-stage-activity-7046392371227299840-E-oO?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

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Club de Strasbourg : 2 ans d’engagement pour la prise en compte des enjeux environnementaux au sein des politiques publiques !

Le Club de Strasbourg a été fondé en 2021 par Samuel DUMONSFrédéric GAUTHERON et François Lenhof de l’Institut national des études territoriales (INET), rejoint par la suite par Juliette Chevée et Quentin Dubuis (INSP – Institut national du service public).
Ce collectif inter-écoles est aujourd’hui animé par Christelle DUMAS.

Il mène des réflexions sur la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques publiques.

En deux ans, de nombreuses actions ont été menées :

En juin 2022, lancement d’une conférence sur l’alimentation durable avec Nicolas Bricas, animée par Laurence CAILLOL et Christelle DUMAS

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En janvier 2023, face aux enjeux de la ressource en eau, une conférence a eu lieu avec Emma Haziza et Anne Le Strat, animée par Christelle JullienHenri-Joël Gboho et Niels Mariat

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Le Club de Strasbourg, c’est également des projections de film suivi d’entretien avec le réalisateur d”Une fois que tu sais”, qui confronte la réalité du changement climatique et l’épuisement des ressources. Cette odyssée transforme notre regard sur nous-même et sur le monde pour mieux construire l’avenir.

film

En 2022, lors de la semaine de la ruralité, nous avons projeté le film “terrain d’entente” ainsi que des visites du quartier Vauban à Fribourg grâce à Farid Aouaichia et Margaux Lebecque

fribourg

Le club de Strasbourg est également intervenu lors des entretiens territoriaux de Strasbourg 2022 avec la table ronde “renoncer à son patrimoine ou subir le dérèglement climatique, que faire s’il faut choisir”, animée par Agathe Frochot et Adrien Barbaud

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Lien vers le podcast de l’intervention : https://radio.cnfpt.fr/broadcast/6111-Renoncer-%C3%A0-notre-patrimoine-ou-subir-le-d%C3%A9r%C3%A8glement-climatique-que-faire-s%E2%80%99il-faut-choisir

Les 4 filières de l’INET sont pleinement parties prenantes du club de Strasbourg ! Merci aux Elèves Ingénieures et Ingénieurs en chef TerritoriauxElèves Administratrices et Administrateurs TerritoriauxÉlèves conservatrices et conservateurs du patrimoine et Elèves conservateurs territoriaux de bibliothèques

Les actions du Club de Strasbourg sont financées par l’INET et sont ouvertes aux professionnels de la fonction publique ainsi qu’aux écoles partenaires dont l’ENGEES Ecole nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg et l’INP.

Lien vers l’article sur la fondation du club de Strasbourg : https://ingechef.fr/?p=776

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Sécheresse hydrologique pour la journée mondiale de l’eau

Après la sortie du 6ème rapport du GIEC lundi, ce mercredi 22 mars 2023 c’est la journée mondiale de l’eau 💧

La carte ci-dessous de Propluvia et Visactu recensait au 14 mars déjà les 7 départements de métropole avec des arrêté préfectoraux limitant certains usages de l’eau.

carte secheresse

🌎 En Guadeloupe la sécheresse précoce a obligé la libération des eaux du barrage de Moreau. C’est une mesure provisoire pour les agriculteurs locaux et menée en concertation entre la Région Guadeloupe et le DEPARTEMENT DE LA GUADELOUPE.

➡ Localement les solutions sont à développer afin lutter contre ces sécheresses hydrologiques précoces qui annoncent une difficile période estivale. Les économies de l’utilisation de l’eau, l’investissement pour diminuer les fuites et l’accompagnement à la transition alimentaire sont nécessaire pour faire face à ces enjeux.

«On ne peut plus se comporter comme si l’eau était une source surabondante et infinie», François Gemenne, co-auteur du 6ème rapport du GIEC.

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6ème rapport du GIEC : Les collectivités à la manœuvre de la transition climatique

Aujourd’hui, c’est la sixième fois depuis 1990 que le GIEC publie son rapport.

Validé à l’unanimité de 195 pays du monde, ce rapport témoigne du consensus scientifique actuel. Aucun Etat ne pourra plaider l’ignorance face à la gravité de l’urgence climatique.

giec

En France de multiples initiatives territoriales ont vu le jour :
Création de GIEC régional (GREC, lancé en Région Nouvelle-Aquitaine, puis décliné dans d’autres régions), conférence locale pour le climat (Rennes Ville et Métropole), COP de Métropole Rouen Normandie , Haut Conseil pour le Climat de la Région Bretagne ou les multiples budgets verts.

Les appels à projets de l’UE ont décerné le label Net Zero Cities en mars 2023 à Nantes Métropole et à Dijon métropole.
En 2022, 100 villes en Europe dont Angers Loire MétropoleBordeaux MétropoleNantes MétropoleDijon métropoleCommunauté urbaine de DunkerqueGrenoble-Alpes MétropoleMétropole de LyonMétropole Aix-Marseille-Provence et Ville de Paris ont été identifiées.

En outre, le temps n’est plus à la prise de conscience, mais à l’action. De nombreux territoires ont déjà lancé des initiatives. Ils en ont les compétences. Il est peut être maintenant nécessaire d’inclure la transition écologique au sein des politiques publiques, par une vision systémique, en s’appuyant sur des scientifiques de haut de niveau; leurs expertises permettront d’orienter et d’aider à la décision les collectivités territoriales.

Lien vers le 6ème rapport du GIEC :
https://lnkd.in/eVpxNCS

Liens vers des bonnes pratiques territoriales (site de La Gazette des communes) :

https://lnkd.in/eTAsheE2
https://lnkd.in/e7vrKFM2

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8 mars 2023 : Journée internationale des droits des femmes

L’accès au cadre d’emploi, uniquement sur concours et examen professionnel depuis 2017 et le renouvellement des générations a permis, modestement, de faire passer de 27% à 30% le taux de féminisation des ingénieurs en chef territoriaux.

Aujourd’hui, 24% des ingénieurs sont des femmes (études de l’Observatoire des Femmes Ingénieures, 2023) mais la féminisation de la profession est en cours : les femmes représentent 30% des élèves ingénieures.

La féminisation de la profession des ingénieurs constitue une nécessité pour assurer la féminisation du cadre d’emploi d’ingénieur en chef territorial (ICT)

En effet, le diplôme d’ingénieur reste quasiment obligatoire pour passer le concours externe

Conscient de la situation, IngéChef s’engage et se mobilise pour la diversité et faciliter l’accès au cadre d’emploi des ingénieures en chef.

Nos actions ❓

➡️ Le mentorat, la préparation aux concours et à l’examen professionnel ainsi que la sensibilisation des potentielles candidates

Notre volonté ❓

➡️Viser la parité sur les admis concours et exam professionnel et lutter contre l’auto-censure

Vous souhaitez nous aider ? N’hésitez pas à nous contacter !

Source

https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/metiers-reconversion/pourquoi-les-femmes-ingenieures-sont-elles-toujours-aussi-peu-nombreuses-en-2023

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Colloque IngéChef 2023 – SAVE THE DATE – 16 juin 2023

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Après le succès du 1er colloque en 2022, l’association IngéChef vous propose le 16 juin 2023 à Paris un colloque dont le thème central sera « Des transitions aux transformations »

➡ Il s’agira, à travers des tables rondes et des animations, de comprendre comment les ingénieur·e·s en chef peuvent contribuer à « transformer l’essai » lorsque les collectivités sont engagées dans des processus de transitions, qu’elles soient climatique, écologique, énergétique, numérique ou sociale.

Inscription à venir en ligne

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L’association Ingéchef soutient le “club de Strasbourg” pour une sensibilisation du grand public aux impératifs environnementaux.

Le Club de Strasbourg qui regroupe des élèves inter-école et inter-filière (Institut national des études territoriales (INET) et INSP – Institut national du service public) a organisé la projection du film “Une fois que tu sais” d’Emmanuel Cappellin ainsi qu’un entretien avec celui-ci. L’association Ingéchef a soutenu cet événement qui avait pour objectifs : faire prendre conscience que le changement climatique est une réalité de 2022 et renforcer les liens État/ Territorial pour des politiques publiques ambitieuses et réalistes.

Les clés de la transition sont la sensibilisation du grand public ainsi que l’engagement individuel et collectif. 

Félicitations à Samuel DUMONSFrançois LenhofJuliette Chevée et Frédéric GAUTHERON pour l’organisation de cet événement.

Elèves Ingénieures et Ingénieurs en chef Territoriaux
Elèves Administratrices et Administrateurs Territoriaux
Elèves conservateurs territoriaux de bibliothèques
Élèves conservatrices et conservateurs du patrimoine

#sustanaible#Ingéchef#engagement

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Save the date ! Participez au 1er colloque d’IngéChef – 17 juin 2022

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“Face aux crises : l’ingénieur en chef, moteur des transitions et de la créativité collective !” 🍀🌎💡

Vendredi 17 juin 2022 à Paris, nous réfléchirons ensemble :

👉👩‍🔧👨🏻‍🔧 le matin, autour de la dimension technique du métier d’ingénieur en chef
Sujet : comment embarquer toute la société dans la transition écologique ?

👉👩🏻‍💼👨‍💼 l’après-midi, autour du métier de manager de l’ingénieur en chef
Sujet : Quel équilibre entre organisation optimisée et espace de créativité ?

et enfin pour clôturer la journée : soirée dans Paris Centre (lieu et horaire à confirmer).

Le cocktail déjeunatoire sera l’occasion d’échanger entre pairs et de rencontrer les cabinets de recrutement.
Cet événement est ouvert à tous les ingénieurs en chef (adhérents ou non à l’association IngéChef).

✍️ Inscrivez-vous dès maintenant !
https://lnkd.in/d33X_iEF

ℹ️ Pour toute information : contact@ingechef.fr

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La conférence gouvernance de la donnée dans les territoires à travers le prisme des “communs” est en ligne

La conférence organisée suite aux travaux réalisés par 5 ingénieurs en chef territoriaux, Yosr KBAIRI, Folco LAVERDIÈRE, Jérémie LEYMARIE, Emilie RUIN et Benoît VERNIÈRE pendant 6 mois en s’appuyant sur une analyse documentaire approfondie, des entretiens avec des experts nationaux et surtout un travail collectif intense et riche. Remerciements à la CASDEN, partenaire d’Ingéchef qui a soutenu la réalisation de cette étude.

Synthèse et Rapport complet téléchargeables ici

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IngéChef, Partenaire d’Innovater – Save the date : 30 septembre 2021

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IngéChef participe encore cette année à Innovater ! 

Découvrez le programme en cours de préparation !

3 parcours avec plus de 15 conférences seront mis à l’honneur :

Parcours 1 – Analyse et stratégie territoriale Focus : Territoire attractif et intelligent Parcours 2 – Évolution territoriale et management
Focus : Gouvernance et innovation managériale
Parcours 3 – Politiques locales et retours d’expérience
Focus : Résilience et transition climatique

IngéChef contribuera à la table ronde du parcours 3 : Résilience et transition climatique.

Nous reviendrons bientôt vers vous pour plus de détails !

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Etude : La gouvernance de la donnée dans les territoires à travers le prisme des “communs”

Quelles opportunités pour les collectivités territoriales d’une nouvelle gestion et valorisation des données sur leur territoire, en les considérant comme des « communs », au sens développé par Elinor OSTROM (Prix Nobel d’économie en 2009) ? Comment faire ? Quelles applications concrètes pour améliorer les politiques publiques territoriales, dans le domaine de la santé ou la mobilité par exemple ?

5 ingénieurs en chef territoriaux, Yosr KBAIRI, Folco LAVERDIÈRE, Jérémie LEYMARIE, Emilie RUIN et Benoît VERNIÈRE, ont cherché à répondre à ces questions en menant une étude pendant 6 mois, en s’appuyant sur une analyse documentaire approfondie, des entretiens avec des experts nationaux et surtout un travail collectif intense et riche.   

Après avoir analysé la situation actuelle de la gestion des données sur les territoires et décrit la valeur ajoutée de l’approche par les “communs”, l’étude propose des recommandations (méthode, positionnement des collectivités) pour passer de l’intention à l’action et deux cas d’usage pour commencer.  

Nous remercions les experts interrogés pour leur contribution ainsi que la Fédération Hospitalière de France, le Centre de Recherche de l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale (CREOGN), l’Association des Directeurs de Ressources Humaines des Collectivités Territoriales (ADRHCT) et l’Association des Dirigeants Territoriaux – anciens élèves de l’INET (ADT-INET) pour nos échanges sur la gouvernance de la donnée. 

Réalisée avec le soutien de la CASDEN, partenaire d’Ingéchef, cette étude est disponible ici : Synthèse et Rapport complet

Une conférence a également été organisée pour restituer les conclusions de cette études. Elle est disponible sur notre chaîne Youtube :

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Les budgets climat, une boussole pour les collectivités

Emeline Lafaury, Guillaume Lanfranchi et Brigitte Legat (élèves ingénieurs en chef / Promotion Rachel Carson / IngéChef partenaire)

Les collectivités territoriales ont un rôle essentiel à jouer dans le respect des objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre. L’Association Bilan Carbone considère que 70 % des actions de réduction des émissions de GES seront réalisées à une échelle locale. Mais qu’est-ce qui les retient de s’engager pleinement dans cette course contre la montre ?

D’une part, les priorités immédiates l’emportent sur cette destination lointaine (neutralité carbone en 2050), qui demande de l’engagement, de la détermination, voire de l’entêtement. D’autre part, les collectivités ne disposent pas des instruments pour construire, planifier et suivre ces actions de longue haleine. Pour les développer, des initiatives commencent à apparaître.

Ainsi, après l’État en 2019, cinq grandes collectivités françaises se sont lancées dans un « budget vert », outil permettant de mettre en évidence par des couleurs l’impact climatique de chaque ligne budgétaire, neutre, favorable ou défavorable.
S’ils constituent indéniablement un exercice de transparence de l’action publique, ils ne permettent pas de s’assurer du suivi d’une trajectoire vers une neutralité carbone.

D’autres expérimentations sont aujourd’hui en cours en Europe, à Oslo ou Manchester, autour de « budgets carbone ». Cette approche repose à la fois sur une mesure, dans le temps, des émissions et des captations de CO2 du territoire et sur un suivi de l’efficacité des actions menées, mais elle ne représente pas un outil décisionnel simple.

n France, Grenoble, La Rochelle ou Lorient s’engagent dans cette voie en s’appuyant sur des démarches ou des labels telles que Cit’ergie ou les appels à projet Territoires d’Innovation.

Ces modèles n’en sont qu’à leur début, mais ils ont l’intérêt de façonner des outils indispensables

Ces méthodes sont complémentaires. Elles ne remplissent pas les mêmes objectifs, mais concourent à s’interroger sur les habitudes, les pratiques et à s’organiser pour évoluer vers une réelle mise en cohérence des actions et des engagements pour le climat. Elles permettent d’identifier les investissements favorables, de valoriser la sobriété et d’éviter les mauvaises dépenses.

Les collectivités tâtonnent. Ces modèles n’en sont qu’à leur début, mais ils ont l’intérêt de façonner des outils indispensables. Les « budgets climat » pourraient rapidement devenir des boussoles pour les élus et les administrations permettant de définir et de maintenir le cap.

Par ailleurs, les villes et les métropoles ne contribuant qu’à 10% en moyenne des émissions du territoire par leurs activités propres devront, en plus d’une indispensable exemplarité, renforcer la gouvernance territoriale et leur rôle d’animateur pour amener l’ensemble des acteurs locaux et des citoyens vers une société décarbonée.

Pour réussir leur mutation écologique, les collectivités doivent avant tout bénéficier d’une impulsion politique, d’un portage de l’administration ainsi que d’un changement profond dans la manière de prioriser les projets et les actions. Une expertise « climatique » est également à développer, impliquant recrutements, formation, fiches de postes adaptées…
On ne se demande pas si l’on doit créer une direction et allouer des moyens pour gérer les finances ou les ressources humaines. On ne doit pas, non plus, se poser de question concernant l’engagement sur le climat.

Lire l’article en ligne https://www.lagazettedescommunes.com/716439/les-budgets-climat-une-boussole-pour-les-collectivites/

Merci à notre partenaire La Gazette des communes

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Les défis du fonctionnaire territorial face à la crise

Cet article a été écrit par Régis Desbonne, élève ingénieur en chef, promotion Rachel-Carson (2020-2021) et Guillaume Lanfranchi, élève ingénieur en chef, promotion Rachel-Carson (2020-2021) et Président d’IngéChef en partenariat avec la Gazette et publié sur son site.

Les élèves ingénieurs en chef de l’Institut national des études territoriales (INET) prennent la parole dans « La Gazette » ou sur « lagazette.fr ». Chaque mois, ces futurs cadres dirigeants des collectivités publieront une tribune, fruit de leur travail commun sur les grands défis auxquels nous devons faire face. Ils inviteront ponctuellement leurs collègues élèves administrateurs et élèves conservateurs de bibliothèques à la réflexion.

Les générations de fonctionnaires qui arrivent aux responsabilités dans les collectivités ont baigné dans les crises. Bien sûr, l’intensité de la crise économique et ses implications sur le taux de chômage ont connu des variations depuis les années 80 mais, au fil des années, s’est imposée, à tort ou à raison, la perception d’un déclin continu. A cela s’ajoute la crise écologique, majeure, criante, dont les ressorts sont connus depuis cinquante ans et souvent ignorés. La crise sociale ne pourra, quant à elle, être affrontée que par des modes de protection massifs et résilients. Nous sommes face à un désordre systémique dont nous ne connaissons pas les conséquences à moyen terme ni l’ampleur des chocs à venir.

Ce que nous savons cependant, c’est que la réponse passe par la nécessité d’inscrire l’innovation au cœur de l’action publique. En priorité, les écoles formant les fonctionnaires doivent pousser à l’ouverture, à la capacité d’imagination. La crise sanitaire, puisque le mot « crise » emporte tout sur son passage, a bien mis en évidence le besoin constant d’adaptabilité et d’agilité des services pour faire face aux besoins urgents de la population. C’est la force de la complémentarité et de la différence qui a permis de trouver des solutions. A l’image de la spécialisation des espèces, en cas de crise, seules les plus adaptées survivent.

Formation, transmission du savoir, bonnes pratiques

Ce dont nous pouvons être sûrs, c’est que la formation, la transmission du savoir et des bonnes pratiques seront les réponses pour demain. L’essor des filières administratives, culturelles et techniques qui s’entremêlent et s’enrichissent mutuellement favorise l’éclosion de solutions. Loin du profil type du haut fonctionnaire uniforme ou uniformisé, les talents variés et les profils polychromatiques doivent être renforcés. La valorisation des formations continues tout au long de la vie est à pérenniser.

Bien évidemment, cela nécessite de conserver des moyens importants pour les organismes de formation plutôt qu’un délitement progressif de l’apprentissage. La compréhension de la notion de service public et du sens de l’action publique ne s’acquièrent pas de manière innée. Il faut du temps, de l’expérience et de l’accompagnement. Ce sur quoi nous devons travailler aujourd’hui, c’est la capacité à se réinventer. La transition écologique doit devenir le cœur de l’action publique, alimentant tous les organes des services publics. Ainsi, l’adaptation au changement climatique doit s’intégrer dans les décisions quotidiennes et stratégiques. Pour chaque politique menée, la question de l’impact des sommes investies sur les émissions de CO2 équivalent doit être centrale. Le budget d’une collectivité ne pourra plus être lu sans ses incidences directes sur la transition écologique.

Plutôt que les discours dépressifs, nous nous devons d’insuffler l’espoir pour porter les transformations nécessaires. Les jeunes débutant dans la fonction publique, mais également les nouveaux cadres dirigeants, sont conscients des difficultés et des défis à relever ; ils savent qu’ils sont capables d’apporter des réponses pertinentes et sont prêts à s’y atteler.

https://www.lagazettedescommunes.com/704780/les-defis-du-fonctionnaire-territorial-face-a-la-crise/

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La haute fonction publique plaide pour plus de souplesse et d’écoute par les politiques

Article paru sur la Gazette écrit par Claire Boulland

Alors que devait être présentée la réforme de la haute fonction publique, la crise sanitaire a révélé d’autres priorités que celles énoncées dans le rapport “Thiriez”. Des territoriaux en dressent la liste.

LES TERRITORIAUX IMAGINENT LE MONDE D’APRÈS. Urbanisme, changement climatique, finances, fonction publique, management, mobilité, numérique… A quoi doit ressembler le monde post-Covid-19 dans les territoires ? « La Gazette » donne la parole à ses lecteurs en recueillant leur expertise pour mieux construire l’avenir.
Refonder le recrutement, la formation et la gestion des carrières dans la haute fonction publique, pour qu’elle « ressemble à la société », ambitionnait le Président en avril 2019. C’était l’objet de la réforme qui aurait dû être présentée ce printemps. Une crise sanitaire et un remaniement plus tard, le plan est entre les mains de la ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin. Et elle le veut en vigueur d’ici à 2022. Il dira si cette période trouble a fait émerger un nouveau diagnostic et rebattu les cartes. Nombre d’acteurs l’espèrent. Car, si la grande majorité des recommandations de la mission de Frédéric Thiriez, qui a remis ses propositions en février, faisait consensus sur la promotion de la parité, les classes préparatoires et la recherche d’une meilleure diversité des profils, d’autres ont interloqué.

Des aberrations dénoncées

C’est le cas de la création d’un tronc commun d’enseignements à sept écoles de la haute fonction publique, dont l’Institut national des études territoriales (Inet), pour « créer une culture partagée ». « Aberration » dénoncée par le président du CNFPT : ce tronc commun ne concernerait que les administrateurs territoriaux … lire la suite sur le site de la Gazette

Le Président d’IngéChef a contribué à cet article : “

Des formations libérant la créativité
« Notre génération de dirigeants ingénieurs en chef [la création de la filière date de 2016 et les premiers concours ont été organisés en 2017, ndlr] est sortie bouleversée de cette crise. Les notions d’efficacité et de résultats au bénéfice des usagers et citoyens ont été remises au centre des préoccupations. Cela augure de nouvelles façons de faire, et démontre que le changement est possible. Et que cela ne passe pas nécessairement par le statut. La représentation de la filière technique au plus haut niveau vient déjà diversifier les profils des A+. On pourrait, en revanche, penser des formations nous apprenant à libérer notre imagination, et notre créativité au quotidien, dans l’exercice de nos fonctions. C’est ce qui fera la différence pour créer des services plus agiles et efficaces rapidement. Notre association s’attache principalement à faire émerger toutes les synergies utiles dans la sphère publique et territoriale. Il s’agit pour nous, aujourd’hui, de mobiliser l’ingénierie du territoire à l’instar de ce que propose l’écosystème de la recherche. »

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Crise sanitaire et biodiversité et s’il était enfin temps d’agir

Paru sur le site de notre partenaire Weka, il s’agit du dernier article de la série d’analyses consacrée à la réflexion prospective post-crise du Covid-19 par la troisième promotion des élèves ingénieurs en chef territoriaux, futurs cadres dirigeants des collectivités locales. Les 23 élèves ingénieurs en chef territoriaux de la promotion 2020-2021, actuellement à l’INET, ont choisi le nom de Rachel Carson, figure emblématique de la protection de l’environnement, pour représenter leurs valeurs.

La crise sanitaire, au-delà de tout pessimisme, doit constituer avant tout une opportunité de donner un nouvel élan pour des politiques publiques en faveur de la préservation de notre environnement et ainsi éveiller les consciences des citoyens.

Un constat alarmant

La crise sanitaire que nous traversons, et la crise économique et sociale qui suivent, sont les conséquences d’une crise écologique plus globale que nous connaissons depuis plusieurs années. L’effondrement de la biodiversité face à l’action de l’Homme (déforestation, artificialisation des sols, surconsommation des ressources, pollution, etc) est une bien triste réalité aux méfaits multiples. Les oiseaux communs en France ont par exemple décliné de 30 % depuis les années 90 et les insectes de 80 %.

Au-delà de ce constat, cette crise révèle avant tout notre vulnérabilité et démontre que notre santé est directement liée au maintien et bon fonctionnement des écosystèmes. Une vulnérabilité qui s’accroit à chaque nouveau phénomène, et qui vient amplifier la fragilité de notre planète, alors que certains effets sont d’ores et déjà irréversibles.https://2bb856922427b608e90dcd321a3ef731.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Et si le Covid-19 n’était qu’un bref aperçu de l’avenir qui nous attend ? Comme le dit Edgar Morin, sociologue et philosophe « La grande crise planétaire que nous vivons annonce soit la grande régression, soit la possible métamorphose ». En effet, avec ambition et optimisme, il est possible de croire en une transformation de nos sociétés, signe d’espoir, pour la construction d’un monde meilleur.

L’éveil des consciences pour une possible métamorphose

La métamorphose est un principe alliant rupture et continuité en agissant autrement. Un changement de paradigme pour la transformation des politiques publiques : écologiquement viables, économiquement durables, socialement solidaires et construites collectivement en mobilisant chaque citoyen.

La clé de compréhension repose sur une approche systémique, comprendre que tout est interdépendant, que chaque action peut avoir des effets multiples et parfois amplificateurs. Il est nécessaire alors d’être responsable en interrogeant nos modes de vie et en pensant à l’héritage que nous allons transmettre aux générations futures.

Alors que depuis plus de 50 ans (le premier sommet sur l’environnement date déjà de 1972), de nombreuses personnalités comme Rachel Carson (choix du nom de promotion des élèves ingénieurs en chef), ont cherché à éveiller les consciences, il est désormais temps de saisir cette opportunité pour collectivement faire différemment et conduire la transition écologique dès maintenant.

Mais concrètement comment agir ?

A l’aube d’un nouvel acte de décentralisation, les collectivités locales doivent agir avec pragmatisme en faveur de la résilience de nos territoires. Suite aux élections municipales de juin dernier, le renouvellement de certains exécutifs constitue une opportunité pour répondre localement aux enjeux environnementaux, tout en agissant en cohérence avec les enjeux sociaux, économiques et démocratiques.

La préservation de la biodiversité doit avant tout être traduite avec des objectifs ciblés et contraignants au sein des documents réglementaires de planification urbaine comme les plans locaux d’urbanisme. Il s’agit alors de lutter contre l’étalement urbain et d’intégrer l’objectif à terme d’une zéro artificialisation nette.

L’autre levier à activer est la réduction des consommations énergétiques et en conséquence de nos émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. La rénovation énergétique des logements (responsable de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre) constitue l’un des leviers, tout comme la mobilité et la végétalisation des villes.

Une végétalisation, qui passe nécessairement par la plantation d’arbres, la mise en  place d’une canopée pour constituer des îlots de fraicheur, stocker le carbone et être un support indéniable de biodiversité. Toutefois, au-delà des objectifs quantitatifs du nombre d’arbres plantés, il est avant tout primordial de privilégier la qualité et diversité des plantations en assurant durablement le développement des végétaux dans un milieu urbain bien souvent hostile.

Des plantations de qualité signifient également de prendre en considération les sols où se nourrissent les végétaux. Cela passe par de multiples actions : infiltration des eaux pluviales, préservation de la vie biologique des sols, maintien de connexions (trame), etc.

Pour autant, l’Homme ne peut pas maitriser et occuper tous les espaces végétalisés. Nos modes de gestion doivent être interrogés afin de laisser davantage d’espaces sans aucunes interventions et usages. En quelques mois, et nous l’avons constaté pendant la période du confinement, c’est un foisonnement d’espèces végétales et animales qui s’installeront.

Enfin, il est important de sensibiliser et former le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux. Cette prise de conscience doit concerner les acteurs d’aujourd’hui en faveur de l’agilité, mais également les cadres dirigeants de demain, futurs managers des transitions. À cet effet, les grandes écoles, comme Sciences Po, engagent le grand tournant des transformations avec des approches environnementales et sociétales au sein des programmes de formation.

Programmer et réglementer, agir selon le principe de précaution et enfin former et sensibiliser sont les clés d’une meilleure protection de la biodiversité pour les collectivités locales.

par Frédéric Despinasse, Mathilde Tempez, Folco Laverdière
Élèves ingénieurs en chef – Promotion Rachel Carson

https://www.weka.fr/actualite/developpement-durable/article/crise-sanitaire-et-biodiversite-et-s-il-etait-enfin-temps-d-agir-107372/

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