3 questions à Nathalie Mas-Raval (DGS Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup)

Nathalie Mas-Raval (DGS Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup) parle des ingénieurs en chef face aux défis des territoires en répondant à trois questions :

  1. Les qualités d’un ingénieur en chef en Direction Générale ?
  2. Ingénieur en chef, acteurs des transitions ?
  3. Quels sont les grands enjeux des territoires ?
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3 questions à Christine Costecalde (DGA Développement du territoire Ville de Cergy)

Christine Costecalde (DGA Développement du territoire Ville de Cergy) parle du cadre d’emploi des ingénieur en chef et de la formation à l’INET en répondant à trois questions :

  1. Que retenez-vous de votre formation à l’INET ?
  2. Le principal apport de la formation à l’INET ?
  3. Comment s’est passée votre prise de poste de DGA à la sortie de l’INET ?
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3 questions à Laetitia Decorte (DGST Communauté de communes de la Plaine de l’Ain)

Laetitia Decorte (DGST Communauté de communes de la Plaine de l’Ain) nous parle du cadre d’emploi des ingénieurs en chef en répondant à trois questions :

  1. Votre contribution stratégique et opérationnelle en tant que DGST ?
  2. Quels sont les apports de l’INET dans votre parcours ?
  3. Le rôle de l’Ingénieur en chef dans la transition écologique ?
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3 questions à Hélène Tottoli-Desante élève ingénieur en chef – Concours interne

Hélène Tottoli-Desante élève ingénieur en chef – Concours interne parle de sa vision du cadre d’emploi des ingénieurs en chef en répondant à trois questions :

  1. Vos motivations pour passer le concours d’ingénieur en chef ?
  2. Ingénieur en chef, manager des transitions ?
  3. L’apport de l’INET et le contenu de la formation ?
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3 questions à François-Xavier Turquet (élève ingénieur en chef – concours externe)

François-Xavier Turquet, élève ingénieur en chef issu du concours externe, parle de sa vision du cadre d’emploi des ingénieurs en chef en répondant à trois questions :

  1. Votre parcours et vos motivations pour devenir ingénieur en chef ?
  2. Quels apports de la formation à l’INET ?
  3. Quel est le rôle d’un ingénieur en chef ? 

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Les défis du fonctionnaire territorial face à la crise

Cet article a été écrit par Régis Desbonne, élève ingénieur en chef, promotion Rachel-Carson (2020-2021) et Guillaume Lanfranchi, élève ingénieur en chef, promotion Rachel-Carson (2020-2021) et Président d’IngéChef en partenariat avec la Gazette et publié sur son site.

Les élèves ingénieurs en chef de l’Institut national des études territoriales (INET) prennent la parole dans « La Gazette » ou sur « lagazette.fr ». Chaque mois, ces futurs cadres dirigeants des collectivités publieront une tribune, fruit de leur travail commun sur les grands défis auxquels nous devons faire face. Ils inviteront ponctuellement leurs collègues élèves administrateurs et élèves conservateurs de bibliothèques à la réflexion.

Les générations de fonctionnaires qui arrivent aux responsabilités dans les collectivités ont baigné dans les crises. Bien sûr, l’intensité de la crise économique et ses implications sur le taux de chômage ont connu des variations depuis les années 80 mais, au fil des années, s’est imposée, à tort ou à raison, la perception d’un déclin continu. A cela s’ajoute la crise écologique, majeure, criante, dont les ressorts sont connus depuis cinquante ans et souvent ignorés. La crise sociale ne pourra, quant à elle, être affrontée que par des modes de protection massifs et résilients. Nous sommes face à un désordre systémique dont nous ne connaissons pas les conséquences à moyen terme ni l’ampleur des chocs à venir.

Ce que nous savons cependant, c’est que la réponse passe par la nécessité d’inscrire l’innovation au cœur de l’action publique. En priorité, les écoles formant les fonctionnaires doivent pousser à l’ouverture, à la capacité d’imagination. La crise sanitaire, puisque le mot « crise » emporte tout sur son passage, a bien mis en évidence le besoin constant d’adaptabilité et d’agilité des services pour faire face aux besoins urgents de la population. C’est la force de la complémentarité et de la différence qui a permis de trouver des solutions. A l’image de la spécialisation des espèces, en cas de crise, seules les plus adaptées survivent.

Formation, transmission du savoir, bonnes pratiques

Ce dont nous pouvons être sûrs, c’est que la formation, la transmission du savoir et des bonnes pratiques seront les réponses pour demain. L’essor des filières administratives, culturelles et techniques qui s’entremêlent et s’enrichissent mutuellement favorise l’éclosion de solutions. Loin du profil type du haut fonctionnaire uniforme ou uniformisé, les talents variés et les profils polychromatiques doivent être renforcés. La valorisation des formations continues tout au long de la vie est à pérenniser.

Bien évidemment, cela nécessite de conserver des moyens importants pour les organismes de formation plutôt qu’un délitement progressif de l’apprentissage. La compréhension de la notion de service public et du sens de l’action publique ne s’acquièrent pas de manière innée. Il faut du temps, de l’expérience et de l’accompagnement. Ce sur quoi nous devons travailler aujourd’hui, c’est la capacité à se réinventer. La transition écologique doit devenir le cœur de l’action publique, alimentant tous les organes des services publics. Ainsi, l’adaptation au changement climatique doit s’intégrer dans les décisions quotidiennes et stratégiques. Pour chaque politique menée, la question de l’impact des sommes investies sur les émissions de CO2 équivalent doit être centrale. Le budget d’une collectivité ne pourra plus être lu sans ses incidences directes sur la transition écologique.

Plutôt que les discours dépressifs, nous nous devons d’insuffler l’espoir pour porter les transformations nécessaires. Les jeunes débutant dans la fonction publique, mais également les nouveaux cadres dirigeants, sont conscients des difficultés et des défis à relever ; ils savent qu’ils sont capables d’apporter des réponses pertinentes et sont prêts à s’y atteler.

https://www.lagazettedescommunes.com/704780/les-defis-du-fonctionnaire-territorial-face-a-la-crise/

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La haute fonction publique plaide pour plus de souplesse et d’écoute par les politiques

Article paru sur la Gazette écrit par Claire Boulland

Alors que devait être présentée la réforme de la haute fonction publique, la crise sanitaire a révélé d’autres priorités que celles énoncées dans le rapport “Thiriez”. Des territoriaux en dressent la liste.

LES TERRITORIAUX IMAGINENT LE MONDE D’APRÈS. Urbanisme, changement climatique, finances, fonction publique, management, mobilité, numérique… A quoi doit ressembler le monde post-Covid-19 dans les territoires ? « La Gazette » donne la parole à ses lecteurs en recueillant leur expertise pour mieux construire l’avenir.
Refonder le recrutement, la formation et la gestion des carrières dans la haute fonction publique, pour qu’elle « ressemble à la société », ambitionnait le Président en avril 2019. C’était l’objet de la réforme qui aurait dû être présentée ce printemps. Une crise sanitaire et un remaniement plus tard, le plan est entre les mains de la ministre de la Transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin. Et elle le veut en vigueur d’ici à 2022. Il dira si cette période trouble a fait émerger un nouveau diagnostic et rebattu les cartes. Nombre d’acteurs l’espèrent. Car, si la grande majorité des recommandations de la mission de Frédéric Thiriez, qui a remis ses propositions en février, faisait consensus sur la promotion de la parité, les classes préparatoires et la recherche d’une meilleure diversité des profils, d’autres ont interloqué.

Des aberrations dénoncées

C’est le cas de la création d’un tronc commun d’enseignements à sept écoles de la haute fonction publique, dont l’Institut national des études territoriales (Inet), pour « créer une culture partagée ». « Aberration » dénoncée par le président du CNFPT : ce tronc commun ne concernerait que les administrateurs territoriaux … lire la suite sur le site de la Gazette

Le Président d’IngéChef a contribué à cet article : “

Des formations libérant la créativité
« Notre génération de dirigeants ingénieurs en chef [la création de la filière date de 2016 et les premiers concours ont été organisés en 2017, ndlr] est sortie bouleversée de cette crise. Les notions d’efficacité et de résultats au bénéfice des usagers et citoyens ont été remises au centre des préoccupations. Cela augure de nouvelles façons de faire, et démontre que le changement est possible. Et que cela ne passe pas nécessairement par le statut. La représentation de la filière technique au plus haut niveau vient déjà diversifier les profils des A+. On pourrait, en revanche, penser des formations nous apprenant à libérer notre imagination, et notre créativité au quotidien, dans l’exercice de nos fonctions. C’est ce qui fera la différence pour créer des services plus agiles et efficaces rapidement. Notre association s’attache principalement à faire émerger toutes les synergies utiles dans la sphère publique et territoriale. Il s’agit pour nous, aujourd’hui, de mobiliser l’ingénierie du territoire à l’instar de ce que propose l’écosystème de la recherche. »

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Crise sanitaire et biodiversité et s’il était enfin temps d’agir

Paru sur le site de notre partenaire Weka, il s’agit du dernier article de la série d’analyses consacrée à la réflexion prospective post-crise du Covid-19 par la troisième promotion des élèves ingénieurs en chef territoriaux, futurs cadres dirigeants des collectivités locales. Les 23 élèves ingénieurs en chef territoriaux de la promotion 2020-2021, actuellement à l’INET, ont choisi le nom de Rachel Carson, figure emblématique de la protection de l’environnement, pour représenter leurs valeurs.

La crise sanitaire, au-delà de tout pessimisme, doit constituer avant tout une opportunité de donner un nouvel élan pour des politiques publiques en faveur de la préservation de notre environnement et ainsi éveiller les consciences des citoyens.

Un constat alarmant

La crise sanitaire que nous traversons, et la crise économique et sociale qui suivent, sont les conséquences d’une crise écologique plus globale que nous connaissons depuis plusieurs années. L’effondrement de la biodiversité face à l’action de l’Homme (déforestation, artificialisation des sols, surconsommation des ressources, pollution, etc) est une bien triste réalité aux méfaits multiples. Les oiseaux communs en France ont par exemple décliné de 30 % depuis les années 90 et les insectes de 80 %.

Au-delà de ce constat, cette crise révèle avant tout notre vulnérabilité et démontre que notre santé est directement liée au maintien et bon fonctionnement des écosystèmes. Une vulnérabilité qui s’accroit à chaque nouveau phénomène, et qui vient amplifier la fragilité de notre planète, alors que certains effets sont d’ores et déjà irréversibles.https://2bb856922427b608e90dcd321a3ef731.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Et si le Covid-19 n’était qu’un bref aperçu de l’avenir qui nous attend ? Comme le dit Edgar Morin, sociologue et philosophe « La grande crise planétaire que nous vivons annonce soit la grande régression, soit la possible métamorphose ». En effet, avec ambition et optimisme, il est possible de croire en une transformation de nos sociétés, signe d’espoir, pour la construction d’un monde meilleur.

L’éveil des consciences pour une possible métamorphose

La métamorphose est un principe alliant rupture et continuité en agissant autrement. Un changement de paradigme pour la transformation des politiques publiques : écologiquement viables, économiquement durables, socialement solidaires et construites collectivement en mobilisant chaque citoyen.

La clé de compréhension repose sur une approche systémique, comprendre que tout est interdépendant, que chaque action peut avoir des effets multiples et parfois amplificateurs. Il est nécessaire alors d’être responsable en interrogeant nos modes de vie et en pensant à l’héritage que nous allons transmettre aux générations futures.

Alors que depuis plus de 50 ans (le premier sommet sur l’environnement date déjà de 1972), de nombreuses personnalités comme Rachel Carson (choix du nom de promotion des élèves ingénieurs en chef), ont cherché à éveiller les consciences, il est désormais temps de saisir cette opportunité pour collectivement faire différemment et conduire la transition écologique dès maintenant.

Mais concrètement comment agir ?

A l’aube d’un nouvel acte de décentralisation, les collectivités locales doivent agir avec pragmatisme en faveur de la résilience de nos territoires. Suite aux élections municipales de juin dernier, le renouvellement de certains exécutifs constitue une opportunité pour répondre localement aux enjeux environnementaux, tout en agissant en cohérence avec les enjeux sociaux, économiques et démocratiques.

La préservation de la biodiversité doit avant tout être traduite avec des objectifs ciblés et contraignants au sein des documents réglementaires de planification urbaine comme les plans locaux d’urbanisme. Il s’agit alors de lutter contre l’étalement urbain et d’intégrer l’objectif à terme d’une zéro artificialisation nette.

L’autre levier à activer est la réduction des consommations énergétiques et en conséquence de nos émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique. La rénovation énergétique des logements (responsable de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre) constitue l’un des leviers, tout comme la mobilité et la végétalisation des villes.

Une végétalisation, qui passe nécessairement par la plantation d’arbres, la mise en  place d’une canopée pour constituer des îlots de fraicheur, stocker le carbone et être un support indéniable de biodiversité. Toutefois, au-delà des objectifs quantitatifs du nombre d’arbres plantés, il est avant tout primordial de privilégier la qualité et diversité des plantations en assurant durablement le développement des végétaux dans un milieu urbain bien souvent hostile.

Des plantations de qualité signifient également de prendre en considération les sols où se nourrissent les végétaux. Cela passe par de multiples actions : infiltration des eaux pluviales, préservation de la vie biologique des sols, maintien de connexions (trame), etc.

Pour autant, l’Homme ne peut pas maitriser et occuper tous les espaces végétalisés. Nos modes de gestion doivent être interrogés afin de laisser davantage d’espaces sans aucunes interventions et usages. En quelques mois, et nous l’avons constaté pendant la période du confinement, c’est un foisonnement d’espèces végétales et animales qui s’installeront.

Enfin, il est important de sensibiliser et former le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux. Cette prise de conscience doit concerner les acteurs d’aujourd’hui en faveur de l’agilité, mais également les cadres dirigeants de demain, futurs managers des transitions. À cet effet, les grandes écoles, comme Sciences Po, engagent le grand tournant des transformations avec des approches environnementales et sociétales au sein des programmes de formation.

Programmer et réglementer, agir selon le principe de précaution et enfin former et sensibiliser sont les clés d’une meilleure protection de la biodiversité pour les collectivités locales.

par Frédéric Despinasse, Mathilde Tempez, Folco Laverdière
Élèves ingénieurs en chef – Promotion Rachel Carson

https://www.weka.fr/actualite/developpement-durable/article/crise-sanitaire-et-biodiversite-et-s-il-etait-enfin-temps-d-agir-107372/

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Nos territoires en action pour une alimentation durable et saine 

Dans le cadre de notre partenariat avec Weka, cet article s’inscrit dans une série de contributions de la troisième promotion des élèves ingénieurs en chef territoriaux, futurs cadres dirigeants des collectivités locales, consacrée à la réflexion prospective post-crise du Covid-19.

La période « Post Covid-19  » démarrant petit à petit, l’expression des souhaits de cet après-crise vient interroger nos habitudes. Après la mobilité, place à l’alimentation et à l’agriculture.

Consommer local et promouvoir les circuits courts, participer à une démarche Zéro déchet, soutenir la pratique d’une agriculture raisonnée sont autant d’actions qui se développent au sein de nos territoires.

Toutes ont un point commun : interroger notre mode de consommation et d’alimentation. À l’heure où ces notions sont mises en lumière par le contexte actuel, champ libre est laissé aux collectivités de se positionner comme catalyseur d’actions individuelles et collectives déjà existantes afin de les transformer en une énergie capable de « bouger les lignes ».

Les avantages de ces démarches sont multiples. Elles permettent de créer une chaîne de valeur profitable à chacun des acteurs : le producteur, avec une sécurisation de son modèle économique et une reconnaissance du métier, le consommateur, via l’achat d’un produit local de qualité au « juste prix », et le territoire, avec la création d’emplois locaux et de lien social.

Parsemées à travers les territoires, des démarches plus ou moins formelles existent déjà. Nombreuses sont les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) qui permettent d’amener un peu de campagne en ville, de séjours à la ferme qui aident à découvrir ce quotidien si particulier ou de fermes urbaines qui réussissent le défi d’associer « campagne et ville » au sein d’un même îlot.

La mise sur le papier et la contractualisation d’engagements ambitieux permettraient de concrétiser et de stimuler ces actions éparses.

Porter des projets alimentaires territoriaux forts pourrait constituer une démarche clé des collectivités dans la quête de la résilience et du développement durable des territoires.

Ces projets collectifs ont pour ambition de rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs et les consommateurs pour développer l’agriculture durable sur les territoires et la qualité de l’alimentation au bénéfice de tous.

Car chacun doit pouvoir bénéficier d’une offre d’alimentation durable dont l’agilité, la durabilité et la qualité ne sont pas à démontrer.

Ces évolutions s’imposent de plus en plus comme nécessaires. Dans un contexte où les banques alimentaires, les CCAS et autres institutions solidaires regorgent de demandes, un lien fort entre production locale disponible et besoin des populations aurait tout son sens.

La crise vécue a été révélatrice d’une tension entre un système agro-alimentaire complexe, intégré aux marchés mondiaux, et un modèle local cherchant à reconnecter consommateurs et producteurs, porté sur l’indépendance et l’autosuffisance, mais nécessitant une profonde refonte du système agro-alimentaire.

C’est donc l’ensemble de l’écosystème qui doit se mettre en marche afin d’aboutir à une transformation globale. Ce changement radical et complexe permettra de reprendre le contrôle sur notre alimentation pour lui donner plus de sens et de valeur.

Producteurs, distributeurs, consommateurs, territoires : tous ont un rôle à jouer.

Les collectivités disposent de pistes concrètes et prometteuses : les restaurants scolaires sont ainsi une formidable vitrine pour les produits locaux et contribuent à construire un modèle responsable tout en sensibilisant les plus jeunes afin qu’ils puissent renouer avec ce rapport à la terre et au temps des saisons.

À travers l’orientation donnée aux plans locaux d’urbanisme, la mise à disposition ou la réservation de terres pour l’installation de productions locales, les différents usages de l’espace doivent être réfléchis, pilotés et coordonnés afin d’aboutir à un équilibre entre attractivité du territoire, économie, aménagement et préservation des ressources.

À l’heure du « mode projet », de la transversalité, de l’agilité et de la participation citoyenne, le sujet de l’alimentation constitue un formidable exercice pour les collectivités locales !

Plus qu’une simple question d’approvisionnement, la problématique de l’alimentation réinterroge aussi le lien et la solidarité entre un milieu urbain qui regorge de consommacteurs, mais ne produit peu ou pas, et un milieu rural isolé foisonnant de ressources et de savoir-faire.

Recréer ce lien si important entre le rural et l’urbain et entamer un dialogue citoyen perdu entre « ceux de la ville » et « ceux des champs » est indispensable.

Véritable engrenage d’un système complexe, donnons à l’agriculture et à l’alimentation toute la place qu’elles méritent dans notre quête d’un mode de vie plus raisonné, plus durable et plus juste.

« De l’ambition, de l’imagination, des mains et des outils : l’intérêt général ne se décrète pas, il se conçoit, se construit et s’incarne, pas à pas. » (Extrait du site internet de l’Agence Vraiment Vraiment)

À nos idées, projets, échanges pour relever ce défi collectif de l’alimentation durable !

Mathilde Tempez, Frédéric Despinasse, Folco Laverdière
Élèves ingénieurs en chef pour l’Association des Ingénieurs en chef territoriaux (IngéChef)

https://www.weka.fr/actualite/developpement-durable/article/nos-territoires-en-action-pour-une-alimentation-durable-et-saine-106353/

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Un nouveau bureau pour ingéChef.

Asso bureau

Le Président Guillaume LANFRANCHI, le secrétaire Marie Bonfils, le trésorier Gaétan LEPETIT ainsi que les membres du bureau Pierre JunkerEmeline LafauryBrigitte LegatJonathan Naas et Hélène Tottoli ont été élus lors de l’Assemblé Générale du 18 juin et du Bureau du 22 juin 2020.

Un grand #merci au bureau sortant qui a agi pendant un an pour valoriser les ingénieurs en chef et participer activement à promouvoir cette association.

Le nouveau bureau souhaite construire une association participative, ouverte et solidaire dans le prolongement du travail effectué par les deux premières promotions.

Plusieurs actions sont d’ores et déjà engagées comme :
– l’établissement d’un annuaire et de supports de communication pour #valoriser nos actions ;
– la création de partenariats pour constituer un réseau #collaboratif et dynamique au travers de différents publications et témoignages par exemple ;
– l’accompagnement des candidats aux concours pour #transmettre nos expériences respectives.

Découvrir notre ambitieuse feuille de route et nos actions.

De nombreux projets nous attendent et seront à découvrir très prochainement !

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Les concours interne et externe

Organisés par le CNFPT, les concours interne et externe d’ingénieur en chef ont généralement lieu annuellement. Ils sont composés de trois épreuves écrites d’admissibilité et de deux ou trois épreuves orales d’admission.

En savoir plus sur les concours d’ingénieurs en chef territoriaux : https://www.cnfpt.fr/evoluer/preparation-aux-concours-concours-examens-professionnels/decouvrir-differents-types-concours-examens-professionnels/concours-dingenieur-ou-ingenieure-chef-territorial/national

Une préparation aux épreuves d’admissibilité est proposée pour le concours interne par le CNFPT entre février et juillet de l’année du concours. Attention l’inscription à la préparation est conditionnée par la réussite à un test qui a généralement lieu en septembre de l’année précédente. Il est recommandé de surveiller les dates limites d’inscription à cette préparation mais aussi au concours. En cas d’admissibilité, une préparation aux épreuves orales d’admission est également proposée par le CNFPT.

Une nouvelle préparation aux épreuves d’admissibilité puis d’admission est désormais proposée par l’E.N.G.E.E.S. aux futurs candidats du concours externe en partenariat avec le CNFPT et l’Association IngéChef : https://engees.unistra.fr/formations/formation-professionnelle-continue/sessionscourtesqualifiantes/formations-a-distance/ass4012-smart-water-management-33-specifique-assainissement-1

Interne ou externe, depuis sa création, l’association IngéChef vous accompagne dans votre préparation aux épreuves orales d’admission. Pour en savoir plus : Dispositif d’accompagnement des admissibles

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Choisir entre concours interne, concours externe et examen pro

Les principales différences entre le concours et l’examen professionnel pour accéder au cadre d’emploi des ingénieurs en chef sont d’une part les conditions d’accès et d’autres part les épreuves dont la pondération diffère entre les deux types de concours

Lorsqu’on s’inscrit au concours d’ingénieur en chef, il faut bien avoir en tête que la réussite au concours sera suivie d’une année de scolarité à l’institut national des études territoriales (INET) situé à Strasbourg. Durant cette période, il faudra s’organiser entre le lieu de vie de famille, le lieu d’étude mais également les lieux de st.ages qui représentent un peu plus d’un tiers de la scolarité.

De plus, la période de scolarité, même si elle est rémunérée et qu’une indemnité de maintien de salaire pour les agents publics avant la formation a été mise en place en février 2021, suppose a minima des frais supplémentaires notamment pour l’hébergement et les transports vers et à Strasbourg. Ces frais peuvent représenter un montant significatif. Ainsi, comme dans tout projet, il est conseillé de faire des simulations pour vérifier la soutenabilité du projet pour ses finances personnelles.

L’examen professionnel ne suppose pas de suivre une année de scolarité car ses épreuves (la rédaction d’un dossier d’expérience professionnelle et un entretien) ont pour objectif d’identifier les candidats qui exercent déjà des missions d’ingénieurs en chef sans en avoir le grade. En cas de réussite à l’examen professionnel, si le candidat n’exerce pas dans une collectivité ou un établissement public éligible (ex communes de plus de 40 000 habitants), une mobilité professionnelle sera nécessaire pour pouvoir bénéficier de la promotion en tant qu’ingénieur en chef. Il est recommandé d’y réfléchir avant son inscription à l’examen professionnel.

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Cadre d’emploi des ingénieur.e.s en chef territoriaux

Qui sont les ingénieurs en chef territoriaux ?

  • Des cadres supérieurs de la filière technique : les ingénieurs en chef territoriaux détiennent les grades les plus élevés de la filière technique de la Fonction Publique Territoriale (FPT). Ce nouveau cadre d’emploi, créé en 2016, regroupe des cadres dirigeants avec de fortes capacités managériales, une culture technique ainsi qu’une capacité à innover.
  • Des cadres dirigeants des grandes collectivités : ils exercent leurs fonctions au sein des grandes collectivités (ville de plus de 40 000 habitants, département, région, structure intercommunale…) soit directement au sein de la direction générale, soit sur des politiques sectorielles.
  •  Des haut-fonctionnaires : les ingénieurs en chef reçoivent une formation d’excellence, entre apports théoriques et missions de terrain. Ce cursus professionnalisant est dispensé par l’Institut national des études territoriales (INET) de Strasbourg, en inter-filière avec les autres cadres dirigeants territoriaux : administrateurs et conservateurs et en cohérence avec les autres grandes écoles de la fonction publique française.

Quelles sont leurs plus-values au sein des directions générales ?

  •  Leur complémentarité : ils diversifient et enrichissent les équipes de direction en complémentarité des autres cadres dirigeants à culture administrative ou culturelle.
  •  Une approche experte au sein de la direction générale : dans les collectifs de direction, ils marquent leur attachement à une approche scientifique rigoureuse et à une expertise de terrain pour accompagner la réflexion politique.

Des atouts pour accompagner les transformations sociétales…et pour construire l’action publique de demain : les ingénieurs en chefs participent avec engagement à la transformation de nos territoires. Sous l’autorité des élus, ils expérimentent, conçoivent et adaptent durablement les organisations et les politiques publiques pour répondre aux enjeux des transitions sociales, environnementales et économiques.


Plus de 3600 ingénieurs en chef territoriaux au sein des collectivités locales

47% des cadres dirigeants sont des ingénieurs en chef

13% des postes de DGS sont occupés par des ingénieurs en chef

Près de 30 ingénieurs en chef territoriaux sont formés chaque année à l’INET


En savoir plus :

https://www.lagazettedescommunes.com/531572/ingenieur-en-chef-territorial-metiers-recrutement-carriere-salaire/

http://www.cnfpt.fr/evoluer/concours-examens-professionnels-organises-cnfpt/concours-dingenieure-chef-territoriale/cadre-demplois-ingenieure-chef/national

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Rachel Carson : un nom de promotion engagé

L’obligation de subir nous

donne le droit de savoir.

Rachel Carson : un nom de promotion engagé en faveur de la transformation écologique des territoires pour les ingénieurs en chef territoriaux.

Les Elèves Ingénieures et Ingénieurs en chef Territoriaux ont choisi de mettre à l’honneur cette biologiste marine et écologiste américaine décédée en 1964. Elle a notamment publié “Cette mer qui nous entoure” et son best-seller “Printemps silencieux”. Ce dernier ouvrage déclencha un renversement dans la politique américaine envers les biocides, conduisant à une interdiction nationale de certains pesticides pour leurs ravages sur les insectes et les oiseaux.

Les futurs ingénieurs en chef souhaitent, par ce choix, rendre hommage à une grande femme qui a su, par ses convictions et son travail, mener un combat concret en faveur de la protection de l’environnement et de la santé de ses concitoyens.

Ce choix reflète leur envie de participer, avec engagement, à la transformation et à la transition écologique de nos territoires. Au sein des directions générales, ils marquent leur attachement à une approche scientifique rigoureuse et à une expertise de terrain pour accompagner la réflexion politique et construire l’action publique de demain.

Consulter leurs profils : https://bit.ly/2ZeNdQ9

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L’examen professionnel

L’examen professionnel permet aux agents assumant des fonctions d’ingénieur en chef sans en avoir le grade de faire reconnaître leur expérience. A l’issu d’une épreuve écrite consistant en la remise d’un dossier professionnel et d’une épreuve d’entretien avec un jury, le lauréat de l’examen professionnel pourra intégrer le cadre d’emploi des Ingénieurs en chef sans avoir à passer le concours et l’année de formation à l’INET. Toutefois, pour être nommé dans le cadre d’emploi des ingénieurs en chef, l’employeur doit pouvoir embaucher des ingénieurs en chef (commune de plus de 40 000 habitants, etc) et le poste doit être créé ou modifié pour pouvoir être occupé un ingénieur en chef.

en savoir plus :

https://www.cnfpt.fr/evoluer/preparation-aux-concours-concours-examens-professionnels/decouvrir-differents-types-concours-examens-professionnels/lexamen-professionnel-dingenieur-ou-ingenieure-territorial-chefreporte/national?geoloc=true

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De la “démobilité” subie à la mobilité frugale et heureuse

Après s’être projetés sur le monde souhaitable de l’après Covid-19, approfondissons une première question : quelles seront les répercussions à court et moyen terme de la pandémie sur la manière dont nous nous déplacerons ? C’est une question que se posent sans nul doute les collectivités qui organisent la mobilité sur leur territoire et disposent de compétences multiples capables d’influer sur les pratiques de déplacement.

Après cette période de « démobilité » vécue, mais qui a pu être aussi bien subie que désirée, plusieurs évolutions possibles peuvent changer la donne en matière de mobilité. Un retour à la case départ avec la domination du « tout voiture » (part modale de plus de 70 % pour les trajets domicile-travail) n’est pas souhaitable au plan environnemental, mais aussi économique si on considère les effets de la congestion. Il est néanmoins tout à fait probable, d’autant plus que les effets anxiogènes de la crise couplés à une dégradation du niveau de service des transports collectifs, a pu amener de nouveaux adeptes vers la voiture confortés, par le retour de la communication du secteur automobile. Nous pouvons aussi imaginer que de nouvelles pratiques transitoires en temps de crise, comme le vélo (oublié en début de confinement comme moyen de déplacement du quotidien, puis rétabli par le Conseil d’État avant de devenir l’étendard national du déconfinement), se pérennisent, voire s’amplifient.

En matière d’achat, plusieurs options se présentent : nouvelle accélération du e-commerce, renouveau des commerces de proximité apparus bien utiles et parfois plus agiles, ou encore leur combinaison. D’autres transitions déjà amorcées, comme le télétravail ou la télémédecine, pourraient s’accélérer après une découverte pour certains, une confirmation et une invitation à poursuivre le mouvement pour d’autres.

Le confinement a pu également générer des frustrations qui ont éveillé de nouveaux désirs pour la vie d’après, notamment en matière d’habitat individuel et de qualité de vie en mode confiné. Enfin, cette période inédite a pu inviter de nombreuses personnes à l’introspection sur le monde, les limites de notre modèle de développement et la recherche d’autres modes de vie, moins frénétiques et plus en phase avec notre environnement.

Pour les collectivités territoriales, plusieurs enjeux apparaissent clairement. En premier lieu, la capacité de poursuivre leurs efforts pour favoriser une mobilité durable, à l’heure où les recettes commerciales des transports collectifs ont chuté brutalement, et la fiscalité dédiée à travers le versement mobilité risque de souffrir durablement selon l’ampleur des conséquences économiques à venir. L’attractivité résidentielle et la maîtrise de l’étalement urbain, avec un décalage entre les orientations d’aménagement et les attentes fortes héritées du traumatisme du confinement, sont aussi en jeu. L’attractivité touristique, l’aménagement des zones économiques et commerciales sont aussi requestionnés comme la redynamisation des centres villes déjà au cœur des préoccupations.

Que pourraient, alors, faire les collectivités territoriales pour limiter les effets négatifs d’un retour à la « normale » et saisir les opportunités de changement ?

Certaines collectivités ont tenté de profiter de l’espace-temps disponible pour engager des initiatives d’accélération des mobilités actives à travers les « coronapistes », la période de rupture des habitudes étant toujours un moment clé pour engager le changement. Mais plus globalement, et pour ne pas subir, il semble nécessaire de trouver un meilleur équilibre entre les modes selon les zones territoriales et les distances à parcourir et d’accompagner de nouvelles pratiques de démobilité, qui seraient désirables et qui pourraient être facilitées avec l’appui des collectivités. Accompagner le tissu économique et les administrations à organiser les bonnes conditions de télétravail massif, développer des « hubs » multiservices bien répartis pouvant constituer de nouvelles polarités pour les activités et l’habitat en zone urbaine et périurbaine ou avec des formes adaptées à l’espace rural.

Les collectivités peuvent aussi aménager l’espace en trouvant le bon équilibre entre la densification nécessaire et la demande de qualité de vie, de nature en ville, de lieux aussi agréables pour la rencontre que pour « cultiver son jardin » familial, ou encore animer un réseau local de proximité autour de commerces, d’équipements et de services. Engagé par certaines collectivités, le maillage du territoire en véloroutes à haut niveau de service, décentralisé et associé à des aménagements d’apaisement des centres-bourgs pourrait enfin participer à la nouvelle attractivité de ces derniers en les connectant aux métropoles par des liaisons douces.

En somme, les collectivités ont de nombreuses cartes en main, pour ne pas subir les conséquences de la crise et construire un lendemain meilleur !

Folco Laverdiere, Mathilde Tempez et Frédéric Despinasse,
Élèves ingénieurs en chef pour l’Association des ingénieurs en chef territoriaux (IngéChef)

Article écrit dans le cadre de notre partenariat avec Weka qui en a assuré la diffusion sur son site internet

https://www.weka.fr/actualite/urbanisme/article/de-la-demobilite-subie-a-une-mobilite-frugale-et-heureuse-104869/

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Après la crise du Covid-19, ne cherchons pas un retour à la normale

Article publié par notre partenaire Weka

Après la crise du Covid-19, ne cherchons pas un retour à la normale

Crédit photo : Folco Laverdière (élève ingénieur en chef territorial de la promotion Rachel Carson)

Cette tribune fait partie d’une série de contributions de la troisième promotion des élèves ingénieurs en chef territoriaux, futurs cadres dirigeants des collectivités locales, à la réflexion prospective post-crise du Covid-19, et qui feront chacune un focus sur un sujet particulier.

Ne cherchons pas un retour à la normale : il ne peut pas et ne doit pas y en avoir

En chinois, le mot “crise” s’écrit 危机 (wēijī), combinaison de “danger” ( 危 ) et d’“opportunité” ( 机 ). L’opportunité que nous offre cette crise, c’est de préparer le monde de demain. Un monde qui aura lui aussi sa normalité, mais une normalité nouvelle et différente de la précédente.

Souhaiter le “retour à la normale” d’avant, ce serait manquer cette opportunité. Ce serait renoncer à la chance d’anticiper l’inéluctable transformation de nos sociétés ; ce serait lui préférer l’illusion que nous pourrions revenir en arrière… jusqu’à la prochaine crise, car soigner les symptômes n’élimine pas les causes. Ce serait préférer le danger.

Si nous ne changeons pas, cette crise n’aura été que l’annonce de celles qui la suivront, plus graves. Un coup de semonce que nous aurons ignoré. Nous nous sommes déjà trop entêtés à ignorer les avertissements précédents : autres épidémies, crises financières, impacts du dérèglement climatique contre lequel nous étions pourtant avertis depuis plus d’un demi-siècle.https://b8e8872c459aedae1f09dd0ef451170a.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Les secousses que ces crises avaient fait subir à nos sociétés n’avaient pas réussi à nous réveiller, à nous sortir de notre léthargie. Sans action de notre part, ces crises nous imposeront leur nouvelle normalité, sûrement plus désagréable. Pour ne pas subir demain, il nous faut choisir et agir aujourd’hui.

Il nous faut changer le logiciel avec lequel nous concevons nos sociétés. Lorsque les pannes de notre véhicule se rapprochent en fréquence et gagnent en gravité, même si nous arrivons encore à le dépanner au bord de la route après 1 heure les mains dans le cambouis, ne jugeons-nous pas qu’il est temps de faire les travaux qui s’imposent ou de le changer ? Ou attendons-nous encore et encore la prochaine panne pour comprendre ? N’attendons pas plus. Cela fait déjà trop de décennies que nous nous atermoyons.

Ce changement, qu’il soit voulu ou subi, sera multi-échelle, de l’individu aux grands ensembles internationaux. Au milieu de cette échelle, les collectivités territoriales doivent elles aussi accélérer leur mutation, et ce de manière d’autant plus impérieuse qu’elles correspondent aux bassins de vie de nos citoyens, à un nombre important de services essentiels, dont un effondrement même temporaire ne serait pas une option acceptable, que leur résilience est un impératif.

Le confinement était propice à l’introspection et la rêverie et nous avons rêvé le monde de demain. Mais les rêves échappent rapidement à notre mémoire une fois réveillés et alors que le quotidien absorbe notre attention. Pour ne pas en perdre la mémoire, il nous faut les coucher sur le papier. C’est ce qu’il nous faut faire maintenant : noter nos rêves, mais aussi approfondir les idées qu’ils contiennent pour qu’ils deviennent actions maintenant que la chape du confinement qui contenait nos énergies se lève.

Cette pandémie a illustré que ces défis ne nous attendent déjà plus et qu’ils ne peuvent être surmontés sans le pragmatisme de “ceux qui font” ; que face à eux, nos sociétés tiennent “ensemble”, et non pas en laissant certains pour compte.

Ami lecteur de cet article, emporte avec toi cette citation qui résume l’attitude nécessaire : “Les pieds sur terre, le cœur avec les hommes, la tête dans les étoiles.”

Manfred Amoureux, ancien élève ingénieur en chef de la promotion Wangari Muta Maathai

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Carine Marty parle de gestion de l’imprévu, adaptabilité, capacité à travailler autrement durant la crise sanitaire

carine

Durant la crise sanitaire, Carine Marty, qui a contribué à l’action du département des Hautes-Pyrénées, intervient sur les questions de gestion de l’imprévu, adaptabilité, capacité à travailler autrement 

https://www.acteurspublics.fr/webtv/emissions/2-pour-lapres/les-collectivites-ont-amorce-leur-metamorphose

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