Portrait de St-Ex – Thomas Ricard

Les Saint Exupéry à l’atterrissage 🏁 !

𝗘𝗹𝗲̀𝘃𝗲𝘀 𝗜𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝗻 𝗖𝗵𝗲𝗳 𝗧𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹 : 𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿 Thomas Ricard 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃é à 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳 ? 
J’ai depuis maintenant un peu plus de 20 ans toujours travaillé et évolué dans différentes Collectivités Territoriales (SDIS, Communauté de Communes, Agglomération, Communauté Urbaine) avec des postes assez variés qui m’ont toujours permis de participer au fonctionnement tout en étant assez proche de l’exécutif.
J’ai fait le choix de bouger dès que j’en avais l’opportunité pour évoluer sur des postes à forte responsabilité tout en passant les concours et examens. C’est donc dans cette esprit et assez naturellement que je me suis présenté au concours A+ d’Ingénieur en Chef. 

thomas



𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹’𝗜𝗡𝗘𝗧 ?
Un des points forts de l’INET est que cette formation de plusieurs mois nous donne l’opportunité de prendre un peu de recul et donc d’avoir le temps de se former et de s’intéresser à de nombreux sujets sans la contrainte professionnelle quotidienne.
L’interfilière également est une vraie plus-value. Le partage, la richesse et la diversité des profils des 3 filières (ICT, Administrateurs et Conservateurs ) ont été me concernant tout aussi intéressants et apprenants que la formation proposée par l’INET.

𝗔𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹’𝗜𝗡𝗘𝗧, 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻 ?
J’ai la chance d’avoir grâce à Monsieur le Maire et aux Directeurs Généraux de Carcassonne pu suivre la formation sans couper complètement avec le fonctionnement de la Ville, ce qui me permet de revenir sur mon poste de Directeur Général des Services. C’est une superbe opportunité !
Cette parenthèse aura, je l’espère, été enrichissante et un plus dans mes missions au quotidien.

𝗨𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗵𝗲́𝘀𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 ?
Il faut se lancer et arrêter de s’autocensurer !
Il n’y a vraiment pas assez de candidats alors que la variété des profils chez les lauréats montre qu’en travaillant sérieusement chacun a sa place et a tout à gagner.

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Portrait de St-Ex – Christelle Dumas

Les Saint Exupéry à l’atterrissage 🏁 !

𝗘𝗜𝗖𝗧 : 𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿 Christelle DUMAS, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳?
J’ai exercé pendant près de 20 ans sur des fonctions managériales, dans les services techniques, en particulier les bâtiments, au sein des trois strates de collectivités territoriales : au Département en Seine-et-Marne, puis en Commune à Hellemmes, et enfin en Région Nord Pas-de-Calais puis Hauts-de-France.
Consciente que mon expérience professionnelle était essentiellement axée sur le patrimoine bâti des collectivités, j’ai choisi de passer le concours d’ingénieure en chef territorial, afin d’élargir mes horizons en matière de politiques publiques.

christelle

𝗦𝗲𝗹𝗼𝗻 𝘁𝗼𝗶, 𝗾𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹’𝗜𝗡𝗘𝗧?
L’alternance entre les périodes de cours et les périodes de stage permet, d’une part de renforcer ses compétences, et d’autre part, de les mettre en œuvre dans les collectivités. Ensuite, c’est toute la richesse des rencontres et du travail en inter filières, du partage de retours d’expériences, et du réseau, qui est un atout majeur de cette année à l’INET. Enfin, cette formation permet de renforcer sa vision stratégique, de prendre du recul et de travailler sur sa posture de cadre dirigeant.

𝗔𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹’𝗜𝗡𝗘𝗧, 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻 ?
Vous : Aujourd’hui je souhaite revenir au sein du bloc communal, pour être au plus près des élus pour relever les défis de la transition énergétique, écologique, numérique, et sociale, des territoires.

𝗔 𝗹’𝗮𝘂𝗯𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟯, 𝗾𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝘂𝗻 𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝗶 ?
L’ingénieur en chef est au service du projet politique. Il travaille sur le pourquoi avant de travailler sur le comment. Il accompagne les élus dans la définition de la stratégie et des objectifs puis met en place l’organisation pour la mise en œuvre opérationnelle du service public. L’ingénieur en chef s’attache aussi à avoir une vision globale du territoire, à réfléchir de manière systémique à l’ensemble des politiques publiques, et à les décloisonner pour faire naître de nouvelles synergies. Enfin, et non des moindres, être ingénieur en chef, c’est manager des équipes : c’est donner du sens, un cadre, et du lien. C’est emmener avec soi les équipes dans les projets. C’est faire grandir ses collaborateurs et faire en sorte que chacun donne le meilleur de lui-même.
Je tiens à remercier l’ensemble des personnes qui m’ont accompagnée dans cette passionnante année à l’INET !

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Portrait de St-Ex – Julie Mahé

Les Saint Exupéry à l’atterrissage 🏁 !
 
𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿 Julie Mahé, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳 ?
Mes expériences professionnelles m’ont permis de toujours créer des liens :
– entre différents territoires par leur valorisation touristique en Dordogne,
– entre le public et le privé en tant que cheffe de service du développement économique et touristique dans l’Oise,
– puis entre les agents et les services d’une collectivité au sein d’une DRH
– enfin entre différentes politiques publiques sur mon poste de secrétaire générale dans un département.
De formation initiale d’ingénieure agronome et après 15 années d’expériences dans les collectivités, j’aspirai à retrouver le pilotage de politiques publiques sur des postes plus stratégiques, en lien direct avec les élus. Passer le concours d’ingénieure en chef territorial était pour moi une évidence.

Julie 2


 
𝗦𝗲𝗹𝗼𝗻 𝘁𝗼𝗶, 𝗾𝘂’𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹’𝗜𝗡𝗘𝗧 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗿𝗮 𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 ?
La formation de 12 mois à l’INET a été extrêmement passionnante.
D’abord à travers les formations proposées. Elles sont variées et permettent de répondre à de nombreux enjeux à relever dans les collectivités territoriales.
Ensuite, les 3 stages m’ont permis de découvrir de nouvelles strates de collectivités comme la Rennes Ville et Métropole, mais aussi d’actualiser mes connaissances et compétences en matière d’aménagement du territoire au sein de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Mon dernier stage aura comme sujet le développement des énergies renouvelables à la Région Bretagne, sujet d’actualité fort pour de nombreux territoires.

Enfin, les rencontres faites pendant 1 an au gré des formations, des stages, des projets collectifs et avec tous les élèves présents à l’INET, administrateur.rices, ingénieur.e en chef, conservateur.rices de bibliothèques et du patrimoine, ont été riches et me permettent aujourd’hui de bénéficier d’un réseau sur toute la France et dans de multiples domaines d’expertises.

𝗨𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗵𝗲́𝘀𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 ?
Osez ! C’est une étape difficile qui demande un grand investissement personnel et de se confronter à ses propres capacités. Mais ça vaut le coup ! Lancez-vous et n’hésitez pas à contacter l’association IngéChef qui est là pour aider et soutenir tous les préparationnaires au concours d’ingénieur en chef territorial.

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Portrait de St-Ex – Grégory Rochette

Les Saint Exupéry à l’atterrissage 🏁 !

𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿 Grégory Rochette, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃é à 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳 ?
J’ai commencé ma carrière professionnelle par la voie de l’apprentissage dans le privé à l’âge de 15 ans comme ouvrier électricien. J’ai ensuite poursuivi mes études en alternance pendant quelques années pour devenir responsable de projets.
Par la suite, j’ai intégré la fonction publique territoriale suite à la réussite du concours de technicien comme responsable des services techniques d’une commune. J’ai ensuite évolué dans le bloc communal de responsable de secteur bâtiment et voirie à COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU PUY-EN-VELAY avec l’obtention du concours d’ingénieur et en me consacrant aussi à la pratique du rugby.
Au fil des mois et après une belle expérience de directeur des services techniques à la commune de COMMUNE DE BRIVES CHARENSAC, j’ai souhaité me présenter au concours d’ingénieur en chef territorial dans la continuité de mon parcours.

greg 2

𝗔𝘀-𝘁𝘂 𝘂𝗻 𝗳𝗶𝗹 𝗰𝗼𝗻𝗱𝘂𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗶 𝘁’𝗮 𝗴𝘂𝗶𝗱𝗲́ 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁𝘀 𝘀𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 ?
J’ai pu profiter des stages à l’INET pour découvrir et m’ouvrir à un maximum de collectivités et notamment les strates dans lesquelles je n’avais jamais travaillé.
Mon stage au DEPARTEMENT DE LA LOZERE auprès du DGS, au sein duquel j’ai été très bien accueilli m’a permis de mesurer l’importance du département en zone rurale qui en fait la collectivité de proximité par excellence ainsi que l’importance des politiques de solidarité sociale.
En projet collectif à Saint-Étienne Métropole, j’ai découvert les politiques d’attractivité et de développement économique. Nous avons eu la chance de pouvoir accompagner la mise en place de la feuille de route du pôle alliant accompagnement au changement et management organisationnel en expérimentant les méthodes de Design de service !

𝗘𝘁 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 ? 𝗤𝘂𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁-𝗼𝗻 𝗹𝘂𝗶 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲𝗿 ?
Je n’avais pas eu l’occasion dans ma scolarité de connaitre un tel effet de promotion !
En effet, la variété des profils et l’envie de partage des Saint’Ex ont contribué largement à l’acquisition de nouvelles connaissances et au développement de mes compétences.

Les échanges avec les promotions d’administrateurs @Brassens, de conservateurs de bibliothèques @Yourcenar et de patrimoines @Perrot ont été très enrichissants.
Je souhaite à l’ensemble de mes collègues des 4 promotions de s’épanouir pleinement dans leurs futures missions après cette année de formation éprouvante !

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Portrait de St-Ex – Adrien BARBAUD

[Les St-Ex à l’atterrissage 🏁] – Adrien Barbaud

EICT : Bonjour Adrien Barbaud, quel est ton parcours professionnel et comment en es-tu arrivé à passer le concours d’ingénieur en chef ?
Adrien : J’ai toujours souhaité me mettre au service des autres. Après avoir été élu au conseil régional des jeunes de la région Limousin, j’ai rejoint l’ENTPE, l’école d’aménagement durable des territoires en tant qu’élève fonctionnaire d’Etat. J’ai découvert le management de projet, notamment sur des projets complexes de bâtiments à travers des stages chez Edeis et CICAD. Ce goût pour le management de projets et l’envie de comprendre le secteur privé m’ont conduit à poursuivre mes études en master 2 Management et Administration des Entreprises à l’iaelyon School of Management de Lyon.
J’ai ensuite évolué pendant 3 ans et demi au sein des services déconcentrés du ministère de l’écologie. 
Ayant envie d’évoluer à un niveau stratégique, à haut niveau de management et au service d’un projet de territoire, il m’a paru naturel de me présenter au concours d’ingénieur en chef territorial de 2021.

Adrien 2



EICT : 5 mois de mission ! Quel est ton ressenti ? As-tu un fil conducteur qui t’a guidé à travers ces trois différents stages ?
Adrien : J’ai saisi l’opportunités des stages à l’INET pour m’ouvrir à une forte diversité de sujets. Mon stage au sein de la Ville du Havre m’a permis d’appréhender le fonctionnement des villes, qui est très différent de ma culture initiale Etat.
J’ai été particulièrement marqué par la diversité des sujets et la conciliation entre l’urgence et le degré de précision nécessaire. D’un littoral à l’autre, en projet collectif à Sète Agglopôle Méditerranée , j’ai découvert un secteur qui m’attirait : le développement économique. La richesse et le nombre d’acteurs m’ont particulièrement frappé. Nous avons eu la chance de mener un benchmark national, ce qui a constitué une chance inouïe de témoignage et d’organisation dans le développement économique de nombreux EPCI.
Enfin, mon projet d’expertise, prévu au sein de Dijon métropole s’annonce ambitieux et très intéressant, mais j’en dirai plus à la fin de la mission !

EICT : Comment as-tu vécu l’interfilière avec tes collègues administrateurs et conservateurs ?
Adrien : J’ai vécu l’interfilière à haute dose, entre réunions délégués, stage collectif et intervention aux ETS !
Au-delà de nos formations initiales et de nos réalités, nous partageons des valeurs et un sens du service public commun.
La richesse de ces échanges et des différentes personnes rencontrées constituent à mon sens une des grandes plus-values de l’année de scolarité à l’Institut national des études territoriales (INET).

Enfin, pour faire honneur à notre nom de promotion, j’emprunte ces mots d’Antoine de Saint-Exupéry
 « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. »

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Portrait de St-Ex – Frédéric Duchêne

St-Ex à l’atterrissage 🏁 ! Frédéric Duchêne

𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿 Frédéric, 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝗲𝘀-𝘁𝘂 𝗮𝗿𝗿𝗶𝘃𝗲́ 𝗮̀ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗲𝗳 ? 
Après Centrale Lille, j’ai débuté dans le Conseil (PwC et Arthur Andersen), avec des missions auprès de grandes entreprises de l’industrie  : EDF, Renault, St Gobain, Philips, etc. Cela m’a formé très tôt au fonctionnement et enjeux des organisations. J’en ai tiré l’importance de la transversalité, du travail en équipe, du mode projet, de la conduite du changement… 
Je me suis ensuite orienté vers l’urbanisme via le Mastère Aménagement, maîtrise d’ouvrage urbaine (AMUR) des Ponts et Chaussées. J’ai ainsi découvert la Fonction Publique Territoriale et j’ai rapidement été convaincu par les valeurs et l’intérêt du service public et des collectivités. J’ai poursuivi ma carrière à la Région Rhône-Alpes à la Direction des Transports, puis à la Métropole de Lyon à la mission (puis SPL) Part-Dieu, et à la Direction des Mobilités. J’ai notamment piloté le grand projet urbain du PEM Part-Dieu, de la conception aux premiers grands travaux, avec des équipes internes et externes de très grande qualité. Cette expérience a été marquante, vues la complexité et l’imbrication des enjeux, la multitude d’acteurs à impliquer et coordonner : une grande aventure ! En tant que responsable du service « ZFE, aides et conseils mobilité » de la Métropole, j’ai œuvré avec des équipes très engagées, sur des sujets novateurs et très stimulants. 

fred


Avec du recul, j’apprécie la diversité des problématiques auxquelles j’ai été confronté (aménagement, mobilité, espaces publics et voiries, immobilier, habitat, transition écologique, foncier, juridique, montage de projets…), au niveau stratégique et au niveau opérationnel, elle incarne la richesse et la complexité propre à la FPT. 
Logiquement, j’ai ensuite choisi de passer le concours d’ingénieur en chef territorial, me sentant prêt à rejoindre les collectifs de Direction Générale.   
𝗤𝘂𝗲𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗹’𝗜𝗡𝗘𝗧 ?  
Elle consolide d’abord sa motivation et sa confiance dans la capacité à remplir une fonction A+. Elle permet aussi de connaître « l’état de l’art » de tous les sujets importants. L’autre point fort est l’esprit de promotion et les nombreuses rencontres inoubliables.

Entre ingénieurs en chef, et aussi en interfilière avec les conservateurs de bibliothèque, du patrimoine, et les administrateurs. Une véritable effervescence pour une parenthèse bienvenue dans une carrière.  
𝗨𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗶𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗵𝗲́𝘀𝗶𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 ?   
Lancez-vous dès que vous pensez pouvoir rejoindre des fonctions A+, sans auto-censure, laissez le jury décider ! L’année de formation ensuite est une chance unique à saisir. 

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Après la crise du Covid-19, ne cherchons pas un retour à la normale

Article publié par notre partenaire Weka

Après la crise du Covid-19, ne cherchons pas un retour à la normale

Crédit photo : Folco Laverdière (élève ingénieur en chef territorial de la promotion Rachel Carson)

Cette tribune fait partie d’une série de contributions de la troisième promotion des élèves ingénieurs en chef territoriaux, futurs cadres dirigeants des collectivités locales, à la réflexion prospective post-crise du Covid-19, et qui feront chacune un focus sur un sujet particulier.

Ne cherchons pas un retour à la normale : il ne peut pas et ne doit pas y en avoir

En chinois, le mot “crise” s’écrit 危机 (wēijī), combinaison de “danger” ( 危 ) et d’“opportunité” ( 机 ). L’opportunité que nous offre cette crise, c’est de préparer le monde de demain. Un monde qui aura lui aussi sa normalité, mais une normalité nouvelle et différente de la précédente.

Souhaiter le “retour à la normale” d’avant, ce serait manquer cette opportunité. Ce serait renoncer à la chance d’anticiper l’inéluctable transformation de nos sociétés ; ce serait lui préférer l’illusion que nous pourrions revenir en arrière… jusqu’à la prochaine crise, car soigner les symptômes n’élimine pas les causes. Ce serait préférer le danger.

Si nous ne changeons pas, cette crise n’aura été que l’annonce de celles qui la suivront, plus graves. Un coup de semonce que nous aurons ignoré. Nous nous sommes déjà trop entêtés à ignorer les avertissements précédents : autres épidémies, crises financières, impacts du dérèglement climatique contre lequel nous étions pourtant avertis depuis plus d’un demi-siècle.https://b8e8872c459aedae1f09dd0ef451170a.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Les secousses que ces crises avaient fait subir à nos sociétés n’avaient pas réussi à nous réveiller, à nous sortir de notre léthargie. Sans action de notre part, ces crises nous imposeront leur nouvelle normalité, sûrement plus désagréable. Pour ne pas subir demain, il nous faut choisir et agir aujourd’hui.

Il nous faut changer le logiciel avec lequel nous concevons nos sociétés. Lorsque les pannes de notre véhicule se rapprochent en fréquence et gagnent en gravité, même si nous arrivons encore à le dépanner au bord de la route après 1 heure les mains dans le cambouis, ne jugeons-nous pas qu’il est temps de faire les travaux qui s’imposent ou de le changer ? Ou attendons-nous encore et encore la prochaine panne pour comprendre ? N’attendons pas plus. Cela fait déjà trop de décennies que nous nous atermoyons.

Ce changement, qu’il soit voulu ou subi, sera multi-échelle, de l’individu aux grands ensembles internationaux. Au milieu de cette échelle, les collectivités territoriales doivent elles aussi accélérer leur mutation, et ce de manière d’autant plus impérieuse qu’elles correspondent aux bassins de vie de nos citoyens, à un nombre important de services essentiels, dont un effondrement même temporaire ne serait pas une option acceptable, que leur résilience est un impératif.

Le confinement était propice à l’introspection et la rêverie et nous avons rêvé le monde de demain. Mais les rêves échappent rapidement à notre mémoire une fois réveillés et alors que le quotidien absorbe notre attention. Pour ne pas en perdre la mémoire, il nous faut les coucher sur le papier. C’est ce qu’il nous faut faire maintenant : noter nos rêves, mais aussi approfondir les idées qu’ils contiennent pour qu’ils deviennent actions maintenant que la chape du confinement qui contenait nos énergies se lève.

Cette pandémie a illustré que ces défis ne nous attendent déjà plus et qu’ils ne peuvent être surmontés sans le pragmatisme de “ceux qui font” ; que face à eux, nos sociétés tiennent “ensemble”, et non pas en laissant certains pour compte.

Ami lecteur de cet article, emporte avec toi cette citation qui résume l’attitude nécessaire : “Les pieds sur terre, le cœur avec les hommes, la tête dans les étoiles.”

Manfred Amoureux, ancien élève ingénieur en chef de la promotion Wangari Muta Maathai

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